Nei
giorni 27 e 28 marzo 2014 si è svolta nell'Hotel Excelsior di
Dubrovnik la Conferenza sulle Strategie dei Diritti del Bambino
(programma 2012-2015) promossa dal Consiglio D'Europa ed organizzata
dal Governo della Croazia. Sul portale del Consiglio D'Europa si
possono leggere, nelle tre lingue accreditate (Francese, Inglese e
Croato) i documenti e le brochure relativi alla Conferenza, le
tematiche in discussione nella due giorni di Relazioni e di Tavole
rotonde, i curricula e gli argomenti dei numerosi esperti e studiosi
internazionali partecipanti.
Alla
Conferenza hanno partecipato le delegazioni di una cinquantina di
Stati. Per la Croazia la Delegazione
è stata presieduta dal Vice-Primo Ministro Sig.ra Milanka
Opačić.
La
Santa Sede è stata presente con una Delegazione composta da S.E.
Mons. Alessandro D'Errico, Nunzio Apostolico in Croazia, e Mons.
Jean-François Lantheaume, Consigliere di Nunziatura.
Mons.
D'Errico è intervenuto alle 16.30 di venerdì 28 marzo con un
discorso pronunciato in francese, nel corso della Sessione Plenaria
conclusiva dedicata alla messa a fuoco delle problematiche e delle
proposte discusse nelle sessioni precedenti e nelle varie tavole
rotonde dedicate agli obiettivi strategici del programma europeo
circa i Diritti del Bambino. In particolare gli obiettivi considerati
erano stati: 1. Servizi per la salute e la socializzazione; 2.
Prevenzione e la lotta contro gli abusi sessuali; 3. Forme di
promozione dei Diritti dei Bambini; 4. Partecipazione dei Bambini
alla vita sociale.
A
nome della Santa Sede Mons. D'Errico ha esordito con i ringraziamenti
e gli apprezzamenti per il lavoro organizzativo svolto dalle Autorità
Croate e per la Conferenza sulle Strategie per i Diritti del Bambino
promossa dal Consiglio D'Europa.
Ha
espresso la preoccupazione e l'impegno della Santa Sede per la
realizzazione delle iniziative dedicate all'educazione, alla
famiglia, alla scuola, alla dignità della persona e alla crescita
morale e spirituale dei bambini. Ha quindi svolto un analisi puntuale
degli obiettivi discussi nelle sessioni e nelle tavole rotonde, ed ha
indicato le iniziative e gli impegni che la Santa Sede promuove ed
assume in particolare rispetto alle problematiche della violenza
sessuale nei confronti dei bambini, rispetto alle problematiche della
giustizia minorile, e rispetto al coinvolgimento dei bambini nella
partecipazione alla vita sociale e comunitaria. Ha concluso
auspicando a nome della Santa Sede che la tematica dei Diritti del
Bambino rimanga una priorità per il Consiglio d'Europa.
Di
seguito possiamo leggere il testo del discorso pronunciato in
francese dal Nunzio Apostolico.
INTERVENTION
DU SAINT-SIEGE
Conférence
sur la mise en œuvre de la
Stratégie
du Conseil de l’Europe sur les droits de l’enfant 2012-2015
(Dubrovnik,
27-28 mars 2014)
Monsieur
le Président,
Je
voudrais avant tout exprimer la reconnaissance de la Délégation du
Saint-Siège aux Autorités croates qui accueillent cette Conférence
pour les efforts déployés dans l’organisation de cette rencontre
et pour la courtoisie avec laquelle nous avons été accueillis.
Je
voudrais aussi remercier le Conseil de l’Europe qui a promu cet
événement important, qui affronte des thèmes d’une grande
actualité.
Depuis
le lancement de la Stratégie de Monaco en 2012, rien n’a permis de
mettre un terme à la souffrance des enfants à travers le monde.
Même si la distance entre le réalisé et le souhaitable semble
parfois se creuser, le Saint-Siège et beaucoup d’organisations
d’inspiration catholique qui œuvrent au service des enfants ne se
satisfont pas de ce constat et continueront à agir pour que tout
enfant puisse vivre une vie pleine et digne.
Le
Saint-Siège souhaite que la présente réunion et la stratégie du
Conseil de l’Europe qui se délinéera pour les deux prochaines
années témoignent de notre capacité non seulement à laisser
parler notre générosité, mais aussi de notre volonté de réagir
et de porter remède afin de protéger les intérêts de l’enfant,
y compris ses intérêts moraux et spirituels.
Le
Saint-Siège a pris note de différents sujets qui ont été abordés
dans les tables rondes et qui répondent aux thématiques des
objectifs stratégiques de la Stratégie du Conseil de l’Europe sur
les droits de l’enfant de 2012- 2015. A ce propos, notre délégation
souhaite partager les suggestions suivantes:
Prévenir
et combattre la violence sexuelle à l’encontre des enfants
(objectif stratégique No 2): Le Saint-Siège
valorise la mise en œuvre d’actions de prévention et de
dénonciation de la maltraitance sous toutes ses formes ayant pour
but de renforcer les capacités propres des enfants, de sensibiliser
leur famille et les communautés, d’informer le grand public et de
favoriser une culture de la bientraitance. La réalisation de
campagnes de prévention et le partage de bonnes pratiques dans les
communautés, les écoles, les centres socio-éducatifs contribuent
en premier lieu à créer un environnement bientraitant dont le
premier acteur est l’enfant lui-même avec sa famille.
Deuxièmement, cela favorise une culture de bientraitance qui passe
par la dénonciation de la maltraitance sous toutes ses formes et par
la promotion des droits de l’enfant.
Justice
des mineurs (objectif stratégique No
3): Il est primordial de promouvoir et défendre les droits
fondamentaux des enfants en situation de conflit avec la loi, en leur
assurant un environnement protecteur et en favorisant leur
réinsertion familiale, scolaire et socioprofessionnelle. A cet
égard, le Saint-Siège encourage vivement les acteurs
institutionnels à intégrer une approche restaurative dans les lois
et les politiques publiques et exhorte les acteurs de la société
civile et les professionnels des médias à mettre au centre de leur
action le respect de la personne, à travers notamment la
reconnaissance des bénéfices des mesures non privatives de liberté
et la nécessité de donner une perception plus positive de l’enfant
en situation de conflit avec la loi.
Participation
des enfants: générer le changement (objectif
stratégique No 4): Il convient de reconnaître que les expériences
de participation visant à intégrer les enfants ou adolescents dans
le processus d’élaboration des politiques publiques, font souvent
référence à des formes et à des structures de débats non
adaptées au degré de maturité de l’enfant. C’est pourquoi,
afin d’éviter une participation faussée, ou même source
d’exclusion, il conviendrait de prévoir des espaces
intergénérationnels et des propositions pédagogiques concrètes
valorisant non seulement, la famille et l’école comme espaces de
socialisation, mais aussi le rôle essentiel des parents et
éducateurs dans le développement intégral de l’enfant, y compris
sa créativité et sa capacité à manifester ses opinions et ses
pensées.
Le
Saint-Siège continuera à suivre avec une particulière attention
les questions liées à ces thématiques avec l’espoir que le thème
de la protection de l’enfant demeurera l’une des priorités du
Conseil de l’Europe.
Je
vous remercie de votre attention.
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